Unique victoire au 10 km (historique de course partie 2)
Ma première victoire officielle au 10 km du Marathon Mamu de Sept-Iles : 1ère position !
Je n’avais jamais gagné de course avant 2023. Enfin, pas de façon officielle mais je vous réserve cette histoire pour une autre lecture ;)
En résumé, j’aime la course et j’y mets beaucoup d’énergie et de temps par pur plaisir. Je suis réaliste tant qu’à mon potentiel. Je cours pour le plaisir et me dépasser en sachant très bien que je n’ai pas la capacité cardiovasculaire ni le potentiel des plus grands. Quand je cours dans un évènement c’est, soit pour la raison sociale et le happening, soit pour me mettre au défi : battre mon record personnel.
L’été passée, nous avions une fête de famille à Sept-Îles et puisque la vie est généreuse, ça tombait directement la fin de semaine de la course du Marathon Mamu. Quelle chance ! Courir et découvrir une région. La famille de mon conjoint étant très active, plusieurs s’y sont inscris avec nous. Quelle beauté de voir l’oncle Roland courir sur le parcours avec sa fille qui pousse ses deux petits dans le chariot. Le parcours étant un aller-retour, nous avions la chance de nous voir et nous encourager au passage. Ce fut d’ailleurs le premier 10 kilomètres de ma belle-sœur Maude, avec qui j’ai fait les derniers mètres pour l’encourager avec son conjoint Stéphane. Bref, une vraie course de famille.
J’ai eu la chance de courir avec mon beau-frère Simon, alias The natural, et oui, certains n’ont pas besoin de s’entrainer autant et on dirait qu’ils sont nés pour courir. Simon fait partie de cette classe-là. Sa foulée est légère et efficace, il a un mental d’acier et un bon cardio, bref, la recette parfaite. La veille il me dit : ouf, je vais prendre ça relax demain (à noter que LA fête de famille avec méchoui et karaoké était la veille de la course et qu’il prévoyait une petite nuit de sommeil bien arrosée. Et moi qui lui dit : Comme tu veux Sim mais, même pas entraîner, tu le fais en 45 minutes. Ça dépend si tu es prêt à souffrir demain.
Le lendemain, avec un peu de fatigue sous les yeux et peut-être un mal de tête, il me dit : Ok, je le fais. On le court ensemble.
Et donc, j’ai eu la chance d’avoir mon lapin Simon pour la course. Une belle et heureuse chance car il y avait un méga vent sur le bord de l’eau. D’ailleurs j’en profite pour vous recommander cette course, un beau parcours, une belle organisation et surtout, tous les fonds vont pour les communautés autochtones (aider aux sports chez les jeunes innus).
Bref, j’ai rapidement vu que j’étais la première des filles. J’ai dû choisir : essayer de battre mon record OU y aller pour la première position. Il y avait une fille a quelques mètres derrières. Je suis dit : je me garde une réserve, je garde ma première position et après les 5 premiers km (avec le vent de face), j’accélère et je donne tout les 2 derniers. C’est peut-être ma seule chance de gagner une course !!!
Simon m’a bien tracé la voix pour les premiers km et il est resté tout prêt jusqu’aux derniers km. On s’alternait pour couper le vent et donner le pace. Il a tenu le coup jusqu’au 8e ou 9e km. Ensuite, j’ai accéléré pour garder la distance avec la 2e fille. Cette fois, j’ai bien géré car la deuxième fille avait elle, comme objectif de me dépasser juste à la fin ! La petite coquine. Malheureusement pour elle, je ne lui ai pas donner de chance et j’ai accéléré autant sinon plus qu’elle jusqu’à la toute fin.
Cette fois, je n’ai pas battu mon temps sur 10 km. Et ce, devant mes enfants et ma famille. C’est un très beau moment pour moi. Toutes ces petites victoires, aident à bâtir une confiance et un bon mental pour réussir un marathon.
Je dois une partie de cette victoire à Simon Heppell, alias The Natural ! Merci Sim ! À une prochaine course 😉